Construction d’une Maison pour le petit Robenson Jean 1

(actualisé le ) par Gérard

L’histoire de Robenson JEAN….
Après le désespoir…. beaucoup de souffrances et beaucoup d’attente, l’espoir est revenu avec le printemps !

Robenson est un petit garçon de 12 ans.
Il vit avec son père, sa mère et sa grande sœur à Port au Prince.

Le 12 janvier 2010, Robenson, alors âgé de 10 ans, est gravement blessé et doit être amputé d’un pied. La famille a tout perdu, plus de toit, plus de travail et vit sous une tente, comme hélas beaucoup d’autres familles.

Tant d’enfants se retrouvent handicapés !... En Haïti, où s’impose chaque jour la nécessité de survivre, imaginons les difficultés rencontrées par ces familles avec un enfant handicapé, sans parler de la souffrance physique et psychologique.

En Juin 2011, Robenson a la chance de trouver un parrain et une marraine. Et même si ses parents sont toujours sans travail, et que la famille vit toujours sous la tente, l’espoir renaît un peu. Robenson écrit souvent à ses parrains en les remerciant mais en les suppliant : « aidez-moi à lutter contre la misère qui m’entoure, j’en ai marre de la misère et de la souffrance ! » ; « on a pas d’eau potable pour boire » ; « je veux un ballon ou tout ce que tu as »… la liste est longue !...

Le camp où vivait Robenson. Robenson et sa grande soeur
Nous rencontrons Robenson en Janvier 2012 lors de notre dernier séjour en Haïti et lui remettons deux ballons de la part de ses parrains.

Ses parrains sont préoccupés et désespérés par la situation de leur filleul et souhaitent leur venir en aide. Ils prennent contact avec la Fondation Abbé Pierre qui intervient en Haïti avec une ONG « Architectes de l’Urgence » qui a des programmes de construction de maisons pour reloger des familles qui vivent encore dans des camps, 2 ans après le séïsme ! Enfants Soleil prend contact avec eux car il y a urgence : le propriétaire du camp veut récupérer son terrain et doit donc expulser tous les gens qui vivent là. Les Organisations qui portaient secours à ces familles, arrêtent leurs activités et les gens sont désormais des laissés pour compte.
Les parrains de Robenson lancent un « SOS » auprès de leurs amis et connaissances.
Une action « AN KAZ A ROBENSON » est rapidement mise en place pour trouver les fonds nécessaires afin de reloger la famille.

Mais le chemin est difficile, pour ne pas dire impossible ! Il existe bien un projet de construction sur un terrain, pour une dizaine de maisons dont le coût serait de 6000 euros ! mais elles sont déjà attribuées à des familles et il n’est plus possible d’en construire une supplémentaire !

Septembre 2012, la famille de Robenson est toujours sous la tente ( !) et le passage de l’Ouragan ISAAC dévaste le camp en apportant encore un peu plus de misère. Le propriétaire profite des dégâts causés par Isaac pour demander aux gens de quitter les lieux (!)... Par chance, la famille est recueillie par des amis qui les hébergent provisoirement.

En Octobre 2012, nous apprenons qu’une petite maison de 2 pièces est à louer, proche de là où ils sont, dont le loyer est de 50 euros par mois avec une caution de 100 euros (les loyers sont devenus très chers en Haïti ! les demandes sont nombreuses et le propriétaire n’aura pas de mal à trouver preneur, aussi il faut faire vite ! le 19 octobre, le contrat de location est donc signé pour un an et la famille Robenson peut emménager.

Robenson devant leur nouvelle maison provisoire. La joie de retrouver un toit et un « chez soi » est immense ! reste à trouver du travail….

Outre les dons qui ont permis de louer la maison, nous avons pu leur octroyer un micro-crédit afin qu’ils puissent créer un petit commerce, ce qu’ils ont fait devant leur maison où ils vendent des produits alimentaires tels que maïs, pois, riz, huile, spaghetti… et quelques produits d’entretien tels que savons, détergeant…


Robenson et ses parents remercient leurs parrain et marraine de tout ce qu’ils ont entrepris pour eux, ainsi que toutes les personnes qui ont apporté leur soutien à la réalisation du rêve de Robenson.

Robenson, son père Eugène, sa sœur Lousenay et sa mère Marie-Thérèse.
L’histoire n’est pas finie : la famille ne pourra pas rester indéfiniment dans ce logement. Il faut trouver une maison.
Lisez la suite de l’histoire…

P.-S.

Dans le cas de Robenson Jean et sa famille, la solidarité des parrains, les amis de France et le partenariat entre les associations a porté ses fruits.
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