Fêtes de Noël pour les enfants

(actualisé le ) par Gérard

Chaque année, Noël est fêté dans les écoles Enfants-Soleil et dans les maisons d’accueil. C’est un évènement important pour les enfants. La vie quotidienne est difficile et les moments de bonheur , comme la fête de Noël, les sorties à la mer, sont importants.

Un petit Noël pour chaque enfant
Depuis plus de quinze ans, tous les enfants des écoles partenaires d’Enfants-Soleil ont droit à une fête pour Noël.
Nous pensons que cette année, après tous les traumatismes subis, cette journée de détente et de joie est plus que jamais nécessaire.

Oublier un peu le choléra, le sida qui tue encore plus que partout ailleurs, les conditions de vie très difficiles après le drame de janvier 2010, les dangers et les peurs au quotidien, ce sera pour tous, psychologiquement, très important.
On voit, malgré tout, dans les rues, entre les ruines qui existent encore ou les logements précaires, les petits écoliers avec leurs jolis uniformes, leurs chaussures propres, les petites filles avec leurs nattes et leurs rubans colorés et chouchous dans les cheveux, prendre le chemin de l’école. Quand on connaît les camps où ils sont contraints de vivre encore nombreux, dans la promiscuité et tous les dangers, des cloaques sans hygiène, quand on sait qu’ils dorment souvent par terre, qu’ils ont faim, on ne peut qu’admirer les efforts des parents et des petits pour faire face, continuer à vivre et garder leur dignité, en attendant que cela aille mieux.
Grâce à vos dons, à vos achats lors des nombreuses expositions, à vos participations à nos manifestations, nous pourrons encore cette année leur offrir un joli Noël.
En cette période où nos pays riches s’apprêtent à festoyer, à consommer, à combler les enfants de présents qui souvent vont s’empiler bien vite dans les placards, nous avons une pensée pour tous les enfants du monde, de plus en plus nombreux malgré les discours et les promesses, à vivre dans la misère. Si cette pensée, en ces jours de fête, se change en acte, nous apporterons un peu de joie à tous ceux qui souffrent et sont victimes de l’injustice cruelle de notre monde actuel.
Nous vous souhaitons et nous leur souhaitons un peu de ce vrai bonheur qui, au-delà des différences, des frontières et de la folie des hommes, fait que chacun se sent responsable et uni par une grande force, qu’on appelle solidarité, avec l’humanité toute entière.

A Pernier, dans la maison d’accueil, comme dans les écoles, on a fêté Noël, et comme le container est arrivé, les familles ont pu bénéficier de nombreux cadeaux des parrains et marraines et de tout le matériel envoyé pour les aider, grâce à nos donateurs. Il y a aussi des aides pour un repas de Noël, qui est , pour nos petits protégés, un jour de fête très attendu.
Pour d’autres voyages à la mer, pour financer des activités sportives ou culturelles ( foot, travaux pédagogiques à la pépinière, musique...) il nous faut des aides.

La fête à la Maison d’accueil Pernier et à l’école Fraternité de Cité Soleil


1 Une maman note avec soins les dons et les bénéficiaires. E Jean Claude pause avec les enfants et les mamans sur la terrasse de la maison. 3 et autres : Les mamans repèrent les habits qui conviennent pour elles et pour leurs enfants, le reste sera donné à des familles des alentours ou des écoles. la vie quotidienne à Pernier s’améliore lentement au fur et à mesure que les mamans reprennent leurs activités, et l’espoir, une stabilité et une sérénité qu’il faisait défaut dans les camps.

A l’école Fraternité ( Cité Soleil) comme à l’école Massawist ( Verrettes) ce fut aussi la fête. Léona Gloria , et les autres cuisinières, ont eu beaucoup de travail. Ci-dessous, un peu d’effervescence quand les colis arrivent pour la distribution.(Matériel scolaire, jouets, habits, jeux...)

P.-S.

Ces images de joie, que nous aimons diffuser, pourraient faire croire que tout va bien. Hélas, au quotidien,c’est bien différent : les cantines ne fonctionnent pas toute la semaine, ce qui est un drame pour les enfants qui n’ont pas souvent un vrai repas par jour chez eux et qui vivent dans des conditions très difficiles. Pour les parents des écoliers, c’est une lutte et une angoisse de chaque jour. Il n’y a pas eu de voyage à la mer en 2012, faute de crédit. Pour des enfants qui ne sortent jamais de leur bidonville, avec les ordures, la violence, la faim, les risques de maladie, ce sont des journée inoubliables. Toute l’année, les petits demandent ce voyage et c’est un crève-coeur de leur expliquer que ce ne sera pas possible.